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En route vers mon premier demi

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J’y pense depuis que j’ai dit à tout le monde de mon entourage que j’allais le faire…

Courir mon premier demi-marathon. Ça va se passer le matin du 27 août dans le cadre du Marathon SSQ. J’me dis qu’il n’y a pas mieux pour me motiver que plus de 4000 coureurs qui vont entreprendre la même distance que moi. Un beau trip de gang.

J’ai hâte !

Il faut dire que ça fait quand même quelques mois que j’ai décidé de m’inscrire à un demi. Je suis le genre de fille prévoyante qui souhaite toujours bien faire les choses et être prête quand vient le temps de performer. J’ai donc pris la décision de courir l’hiver dernier afin de maximiser ma préparation. Je me suis équipée. J’ai intégré un club de course. Parenthèse. C’est tellement chouette ! C’est LA façon motivante à mon avis de faire des intervalles puisqu’on est en gang. Et grâce à notre super coach, Guy, qui nous observe constamment, j’ai amélioré ma posture. Fin de la parenthèse. J’ai aussi mis à mon horaire une séance de musculation par semaine. Après quelques mois, je constante que les résultats sont là ! Plus de force. Plus de vitesse. Checkez-moi bien le 27 août !

J’ai hâte ! Bin… j’pense.

C’est curieux, mais… j’ai l’impression de m’être mis une foutue pression pas cool depuis que j’ai annoncé à mes proches que j’allais courir mon premier demi marathon. Non pas que je souhaite les impressionner, mais avec tous les efforts que j’ai mis dans mes entraînements des derniers mois, j’me dis que je ne peux pas « choker ». Que je ne peux pas être moins bonne que ce que je prévois. Et si ça arrivait… ?

Et si je me blessais quelques jours ou quelques semaines avant ma course ? Et si c’était la canicule le matin de ma course ? Et si cette méga chaleur m’empêchait de courir à la vitesse que j’avais prévue ? Et si une énoooorme crampe m’empêchait de continuer à courir ? Et si je n’avais plus de fun avant même la moitié de ma race parce que rien ne fonctionne que je le veux ? Et si mon premier demi devenait une expérience de merde ?!

Je sais plus si j’ai hâte.

Ah pis tu sais quoi !? Plus j’écris, plus j’me rends compte que je n’ai vraiment pas le goût d’être tributaire de tous ces facteurs le matin de ma course. J’ai pas envie de me réveiller angoissée le 27 août quand je vais constater que la météo n’est pas à mon goût. Ça ne me tente pas de perdre tout mon plaisir quand ma montre va m’indiquer que je ne maintiens pas le pace que j’avais prévu. Pis j’ai surtout autre chose à faire que d’entretenir un stress négatif pour une course… qui va changer quoi ? Rien pentoute. Je sais pertinement que ce n’est pas cet unique 21,1 km qui me rendra plus heureuse. Dans le fond, je réalise que ce sera l’ensemble de ma saison de course qui me rendra super fière de moi…

Quand j’ai entamé ma saison de course cette année, je me suis promis une seule chose : avoir du fun. Faire en sorte qu’au moment où j’enlèverais mes runnings après un entrainement, j’allais avoir hâte de les remettre. Lorsque mon cadran va sonner le matin de mon demi, je veux être excitée comme un enfant à Noël. Je veux avoir hâte ! Courir dans le plaisir, le confort et ne jamais sentir que je « rush ». En tant que Folle Qui Court, j’aimerais être ça, moi, être la fille bizarre qui dit bonjour à tous les coureurs qu’elle rencontre sur le parcours, tellement je serai heureuse d’être contente d’être là… voyez le genre ?!

Tsé, ça sert à quoi de faire tout le contraire de ce que je m’étais dicté durant ma saison ? À rien. Je préfère voir mon 21.1 km comme la célébration de l’ensemble de ma saison de course à pied. Et dans ma tête, qui dit célébration, dit « gros fun ».

Crime ! Je prends vraiment goût à l’écriture. Ça me fait réaliser plein de choses, surtout quand je me rends compte que je ne m’en allais pas dans la bonne direction. Bon bien c’est clair, maintenant… objectif « gros fun » pour mon premier demi-marathon.

J’ai VRAIMENT hâte !

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