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« La Folle Qui Court » : découvrez comment Joannie Fortin s’investit…dans la course!

Crédit photo: Julie Blondin


Présenté par le Fonds de solidarité FTQ

Animatrice de radio éclatante, blogueuse passionnée et triathlonienne seraient de bonnes façons de décrire Joannie Fortin. Pétillante, sincère et souriante le seraient probablement aussi. Celle qu’on surnomme « la folle qui court » a accepté de nous parler de son amour de la course à pied et de son parcours dans le sport. Portrait d’une femme persévérante qui nous prouve que la course, c’est un peu comme épargner : en additionnant les efforts et la discipline, c’est payant.

 

« Si je cours, c’est pour être moins folle ! La raison pour laquelle j’ai commencé, c’est vraiment pour mon équilibre mental. Je me questionne beaucoup, parfois trop, et j’ai vécu des périodes chargées de stress dans le passé. La course a vraiment été LA chose qui m’a aidée le plus, c’est aussi simple que ça !

 

Même si j’ai fait d’autres sports quand j’étais jeune, je n’ai jamais été ni voulu être une “élite”. Le volet physique et performance a toujours été secondaire pour moi. Donc, quand j’ai fini 9e de ma catégorie dans ma première course organisée à vie, j’ai découvert en moi que, peut-être, j’aimerais me mettre un peu plus au défi. Au fil des courses, des amis m’ont convaincue de commencer mon blogue et, curieusement, ça rejoint pas mal de coureurs et de coureuses amateurs qui se reconnaissent dans mes histoires de fille ordinaire qui fait son bout de chemin là-dedans. J’avais le syndrome de l’imposteur au début, mais j’ai toujours voulu écrire pour faire plaisir aux gens, tout simplement, sans prétendre être une coach hors pair. »

 

Si la course à pied peut piquer notre curiosité et devenir un projet de vie, des épreuves croiseront immanquablement notre parcours. Joannie nous rassure en partageant les plus grandes épreuves qu’elle a réussi à surmonter.

 

« Quand je regarde en arrière, après 3 ans de course plus sérieuse, les plus grosses épreuves que j’ai eu à surmonter, ce sont les blessures. Arrêter de courir, c’est inconcevable ! À deux reprises, j’ai dû cesser la course à cause de blessures et jamais je n’aurais pensé trouver ça aussi difficile. Quand tu n’as plus ta dose quotidienne d’endorphines, il faut que tu la trouves autrement, et parfois l’“autrement”, tu ne le trouves pas et tu deviens marabout, frustrée et impatiente. C’est la raison pour laquelle beaucoup de coureurs aggravent leurs blessures en arrêtant trop tard ou en recommençant trop rapidement. Pendant les mois que ça a duré, ça a été un gros exercice de patience pour moi… et pour mon chum !

 

C’est le genre de leçon que j’aime partager avec mes lecteurs. S’il y en avait une plus importante encore, ce serait certainement celle-ci : je crois sincèrement qu’on ne peut jamais être trop prêt. Cette année, avant mon premier triathlon, on me disait : “T’es trop prête, tu sais bien que tu vas être capable de le faire !” Trop prête ? J’étais prête, oui, et c’est ce pour quoi j’ai performé : je suis montée sur le podium à ma première présence. C’était tellement trippant ! Tu ne peux pas être trop prête dans la vie, pour n’importe quoi ! Que ce soit une entrevue pour une job, le réveillon de Noël, parce que tu reçois… peu importe ! »

 

L’importance de la préparation, c’est notre leçon préférée ! Sinon, pour quels autres défis « la folle qui court » se garde-t-elle de l’énergie ?

 

« En regardant vers l’avenir, c’est certain que je vise plus de distance. J’ai fait ma première course de 21 km il y a quelques semaines et j’en ai prévu trois autres cette année. Le demi-marathon, c’est cool ! Je me sens d’attaque pour franchir ce palier. Même chose pour les triathlons. Je vais maintenant devoir me sentir prête à affronter mes prochains défis sportifs. À long terme, j’ai le rêve de compléter un marathon, ça et tout bonnement de continuer la course le plus longtemps possible, jusqu’à ce que je sois vieille. Je disais à mon chum dernièrement : “Moi, un jour, j’vais gagner un triathlon. J’vais être la première dans ma catégorie. Ce sera peut-être la catégorie 60-64 ans, mais j’vais être la première !” Quand je me fixe un objectif, je me prépare et je veux vraiment être prête à l’atteindre. C’est pour ça que je ne m’arrête jamais. »

 

Pour suivre les aventures de Joannie Fortin, dite « la folle qui court » :

www.lafollequicourt.com

www.facebook.com/lafollequicourt/

www.instagram.com/joanniefortin/

 

Pour plus d’histoire d’entrepreneurs d’ici et pour en apprendre plus sur l’épargne positive du Fonds de solidarité FTQ, visitez www.epargnepositive.com.

 

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